Le Stéphanois déploie un cloud rap d’une sombre poésie. Après un passage remarqué aux Inrocks Festival en novembre, il sera à Bars en Trans le 8 décembre.
Rarement a-t-on rencontré un rappeur fan de Luciano Pavarotti. C’est désormais chose faite avec Zed Yun Pavarotti, 21 ans, biberonné à l’opéra par son paternel, ce qui ne l’empêche pas d’être archi fan du rappeur suédois Yung Lean.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Comme ce dernier, Zed Yun Pavarotti déploie un cloud rap sombre, mélancolique, douché à la pluie glaciale, blues du XXIe siècle avec messages dessinés sur le visage. Originaire de l’ancienne ville minière de Saint-Etienne où ses parents étaient travailleurs sociaux, Zed Yun a commencé avec le collectif d’arts POSA.
Il y croise son producteur et beatmaker Osha et noue avec lui “une relation fusionnelle”. Il sort une première mixtape, Grand Zéro. “J’ai eu pas mal de défaites, à l’école notamment. Peut-être qu’on n’est jamais numéro un mais on est un grand zéro ! Un zéro en haut de l’affiche”, explique-t-il. En attendant la sortie de French Cash, sa prochaine mixtape, Septembre, son plus beau single (doublé d’un clip soufflant) tourne en boucle dans notre casque.
Concert Le 8 décembre, Bars en Trans, Rennes
{"type":"Banniere-Basse"}