Les Anglais américanophiles parviennent à enthousiasmer sur l’album « Dissolver ». Critique.
Dans le monde de plus en plus étriqué, standardisé de l’indie-pop à six cordes descendues, pour simplifier, du Velvet Underground via ses maintes ramifications (toutes les guitares tristes du monde en fait, depuis presque cinquante ans), Younghusband parvient à enthousiasmer.
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La faute à des mélodies très nettement au-dessus du rata générique habituellement servi par les disciples de, disons, Big Star ou Elliott Smith, à des refrains qui sentent la cabriole dans l’herbe, la joie de dodeliner béat-cool, le plaisir inouï de creuser des puits de lumière dans la vie grise (production admirable de Robert Hampson, des vétérans Loop).
Gloire soit donc rendue ici à Broken Girls, Misguided Light ou Only for You pour leur romantisme même pas soigné, pour le soin et la noblesse apportés à l’artisanat désuet et si fondamental du refrain fatal.
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