Des Beach Boys norvégiens livrent la future BO de l’été. Critique et écoute.
Le collectif norvégien à géométrie variable Young Dreams (douze membres à son actif au dernier recensement) a parfaitement traduit le concept de mondialisation. C’est en Australie qu’il est allé signer sur le label Modular, le même que les formidables Tame Impala. Son inspiration, elle, vient pourtant d’autres plages du Pacifique : celles d’une Californie au soleil brûlant et à la douce brise. Oublié le froid polaire : les Norvégiens s’avèrent bien plus doués en sports de plage qu’en sports d’hiver.
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Dans le bien nommé Between Places, la voix est aussi chaude que le sable de Malibu (Young Dreams) et les guitares enguirlandées de colliers hawaïens (First Days of Something). Si les violons, plutôt subtils, donnent parfois un côté solennel à certains morceaux (Fog of War), on se retrouve surtout, grâce aux choeurs célestes (la géniale Footprints, When Kisses Are Salty), propulsé chez les Beach Boys en moins de temps qu’il ne faut pour dire “Surfin’ USA”. En mars, c’est déjà l’été.
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