Après un premier ep prometteur, le duo bruxellois prolonge l’expérience sur une mixtape collaborative et hautement sensuelle.
Lorsqu’on rencontrait Yvan et Alban Murenzi en début d’année, le plan de carrière était clair : Goldress fraîchement sorti, les frangins allaient maintenant s’atteler à la réalisation d’un projet collaboratif. Le confinement aurait pu compromettre le plan initial, mais il faut croire que rien ne peut doucher l’enthousiasme du duo, visiblement joueur.
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Chaque morceau de Yellockdown Project a ainsi été réalisé en moins de 24 heures, afin de ne pas céder à la paresse et d’avancer à l’instinct aux côtés d’une flopée d’invités : Crayon, Nelick, Lord Esperanza ou encore deux membres de L’Or Du Commun, tous sur les sentiers de la gloire et tous prêts à mettre leur talent au service des Bruxellois, que l’on soupçonne être obsédés par les refrains languides, les rythmes avachis et ces mélodies qui, bien que sophistiquées et intelligemment arrangées, ont la délicatesse de s’offrir au premier venu.
Complice de cette musique de l’âme et du sexe, le chant d’Yvan Murenzi (tantôt en anglais, tantôt en français) ne doit pas être relégué au second plan, tant il sublime chaque note de ce r’n’b sensible. Y compris sur Raison ou Frissons, deux tubes immédiats et profondément addictifs.
Yellockdown Project Haliblue Records/Believe
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