Autrefois, David Bramwell jouait du bruit blanc dans un groupe d’avant-rock. Aujourd’hui, il joue de la pop délicate et complexe, avec des bruits de toutes les couleurs. Dans ce psychédélisme nonchalant, les couleurs tournent au ralenti : on y reconnaît donc des fragments connus (de Robert Wyatt à Ennio Morricone, de Talk Talk à Simon […]
Autrefois, David Bramwell jouait du bruit blanc dans un groupe d’avant-rock. Aujourd’hui, il joue de la pop délicate et complexe, avec des bruits de toutes les couleurs. Dans ce psychédélisme nonchalant, les couleurs tournent au ralenti : on y reconnaît donc des fragments connus (de Robert Wyatt à Ennio Morricone, de Talk Talk à Simon and Garfunkel, de Brian Wilson à Marc Almond), mais sous des angles ensoleillés, pop, polis de toute arête, de toute tension. Même la mélancolie de ces natures mortes se révèle vite moelleuse et confortable. Il faut dire que ce faux groupe anglais, aux manières d’un autre temps, reçoit dans un luxe grisant mais toujours humble : une symphonie pour Moog, Hammond et voix romantique dont les suaves morsures portent au cœur. On a déjà réservé cet album pacifique et molletonné pour les promenades bucoliques de l’automne.
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