A l’aube des eighties, Adam & The Ants fut le plus juteux phénomène préfabriqué d’une ère qui en comptait pourtant des wagons. Autoproclamé King of the wild frontier, Adam Ant remisa sagement au bout de deux saisons de flambe son bazar tribal et ses illusions néo-romantiques. Quinze ans plus tard, on le retrouve sans maquillage […]
A l’aube des eighties, Adam & The Ants fut le plus juteux phénomène préfabriqué d’une ère qui en comptait pourtant des wagons. Autoproclamé King of the wild frontier, Adam Ant remisa sagement au bout de deux saisons de flambe son bazar tribal et ses illusions néo-romantiques. Quinze ans plus tard, on le retrouve sans maquillage mais toujours aussi mal accompagné : les chansons de Wonderful pourraient à la rigueur être fréquentables s’il n’y avait pas tant de requins aux alentours. De la délicatesse racée visiblement recherchée résulte en fait un hybride dodu, défiguré par la besogne académique d’un groupe de vauriens.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}