Rien que pour leur nom, qui résonne en hommage au glorieux passé de Roxy Music, défendons ce quatuor de Liverpool et ce troisième album, attendu depuis trois ans. Une longue période de silence seulement ponctuée par un excellent mix nommé Softcore Jukebox, qui offrait un résumé d’une discothèque épatante (de My Bloody Valentine à Nancy […]
Rien que pour leur nom, qui résonne en hommage au glorieux passé de Roxy Music, défendons ce quatuor de Liverpool et ce troisième album, attendu depuis trois ans. Une longue période de silence seulement ponctuée par un excellent mix nommé Softcore Jukebox, qui offrait un résumé d’une discothèque épatante (de My Bloody Valentine à Nancy Sinatra en passant par The Fall, !!!, Shocking Blue et Fat Truckers).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Moins ouvertement naïve, leur electro-pop perd en légèreté ce qu’elle gagne en épaisseur, quitte à sonner plus sombre. Dès le premier morceau, High Rise, Ladytron imagine une rencontre entre les expériences planantes du krautrock ou du shoegazing et la pop synthétique sous amphétamines ? ce qui n’est pas sans rappeler Clinic, comme le confirme l’orgue psyché de Weekend. Sur le single Sugar, Ladytron confirme qu’il sait domestiquer les guitares énervées pour doubler la mise dans la catégorie des pop-songs entêtantes. Sur International Dateline, la guitare résonne en écho à la new-wave des années 80, le refrain hanté par Helen Marnie renvoyant la Dolores des Cranberries à ses champs d’artichauts.
Plus du tout objet de défilé de mode ni faiseur de pop pour ados pâles, Ladytron a pris de la bouteille ? un alcool fort.
{"type":"Banniere-Basse"}