Avec Wiley, le grime, ce hip-hop anglais,
s’est trouvé un ton et un son. Critique et écoute.
Même s’il est écrit, composé, produit et mastérisé par Wiley himself, le bien nommé 100 % Publishing, septième album du génie grime anglais, n’est pas qu’une affaire de business.
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Plutôt un carnet de notes quotidien, une sorte de grimoire electro foisonnant de formules que le fondateur du Roll Deep Entourage (avec Dizzee Rascal…), à peine redescendu du succès du très pop See Clear Now, ramène dans l’underground d’où il est issu, même si les trouvailles volées dans l’univers mainstream anglais en décuplent la puissance, pour une irrépressible danse des caves.
Fourmillant d’idées, 100 % Publishing est un album concis, hyper efficace, où il est question à la fois de breakbeats en feu et de pianos dociles, de violence verbale et de nostalgie, et de beaux refrains chantés défoncés par plaisir. De son flow à la fois sec et fluide, il invente ici treize futurs possibles pour la musique anglaise, où underground et mainstream, fatalement, n’existent plus.
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