D’Iggy Pop à Little Richard, le retour du meilleur rockumentariste français.
Après son Wild Thing en deux volets diffusé en 2011, Jérôme de Missolz revient à la charge avec une minisérie homonyme en trois parties, dont le coeur est toujours Iggy Pop, le mauvais ange tutélaire du rock, descendant direct du premier screamer androgyne, Little Richard.
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Cela dit, Richard est noir, et le premier épisode de cette mouture s’intéresse aux grands requins blancs du rock’n’roll, notamment à Presley, synthèse savante entre bluesman et crooner. On lui oppose le bad boy sudiste Jerry Lee Lewis, épitomé du redneck et recycleur rusé du boogie primal. Le deuxième épisode sera fort adéquatement consacré à James Osterberg, alias l’Iguane, alias Iggy Pop ; et le troisième à la féminité réelle ou simulée, avec laquelle le rock a toujours fricoté sans retenue ; du susnommé Little Richard (vulgarisateur d’Esquerita, première folle du rock) à Bowie.
Pour discourir de la question on a convoqué des figures historiques telles que le transgenre Genesis P-Orridge, la no-wave Lydia Lunch, et la papesse des groupies, Pamela Des Barres.
Vincent Ostria
Wild Thing, la folle histoire du rock Série documentaire (1, 2 et 3/3) de Jérôme de Missolz. Samedi 2 juin, 22h10, Arte
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