Venu du net, un songwriter méconnu qui soigne son folk et séduit.
La musique et les noyades ont leur(s) histoire(s) : Brian Jones a laissé sa peau dans une piscine, Jeff Buckley la sienne dans la rivière Wolf et Kolja, songwriter apatride qui publie aujourd’hui son premier album, Wide Open, n’est pas passé loin. Grand amateur de nage en apnée, le jeune homme est resté un peu trop longtemps la tête sous l’eau et est tombé dans le coma le 1er janvier 2001, avant de ressusciter comme par miracle. Précédemment, Kolja avait d’ailleurs eu plusieurs vies : né en Allemagne, élevé en France, c’est en Argentine qu’il est finalement parti échapper à une carrière de juriste et se concentrer sur la musique. Si l’on sait encore peu de choses de lui aujourd’hui, le nombre de participations que dévoile son déjà copieux curriculum vitæ est en revanche convaincant : Kolja a collaboré avec le label parisien Green Factory puis partagé la scène avec Cosmobrown, Suburbia, Nouvelle Vague, Bang Bang ou encore Colder. C’est désormais seul qu’il officie et présente, deux ans après le mini-album Universe, ce Wide Open, disque réalisé avec le producteur Jean-Christophe Vareille (Arthur H, Françoise Hardy…).
“Grand ouvert” donc : comme les albums panoramiques et amples de José González ou Andrew Bird, songwriters à qui l’on pense souvent (les douces Stars & Moonlight et Human Nature, la plus crispée Bless). Sans attaches, libres comme leur auteur, les comptines de Kolja sont à écouter en voiture, lors de longs trajets nocturnes dans la campagne, la fenêtre à moitié ouverte.
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