David Cronenberg n’a jamais sollicité les bons et loyaux sévices de ses compatriotes de Mecca Normal pour accompagner ses films obsédants. A ceux qui ont côtoyé leurs vrillantes complaintes de psycho-singers, la perspective d’une confusion entre ces deux univers tarabiscotés apparaît pourtant d’une pressante urgence. Produit par l’inestimable Peter Jefferies, Who shot Elvis’ n’apporte aucun […]
David Cronenberg n’a jamais sollicité les bons et loyaux sévices de ses compatriotes de Mecca Normal pour accompagner ses films obsédants. A ceux qui ont côtoyé leurs vrillantes complaintes de psycho-singers, la perspective d’une confusion entre ces deux univers tarabiscotés apparaît pourtant d’une pressante urgence. Produit par l’inestimable Peter Jefferies, Who shot Elvis’ n’apporte aucun bouleversement majeur (si ce n’est chez l’auditeur) par rapport à leurs travaux antérieurs et témoigne d’une ferme implantation au sein d’un méchant lopin de terre dévoré par le chiendent, que circonscrivent la guitare aux cordes en fil de fer barbelé de David Lester, la batterie métronomique de Charlie Quintana et le timbre rauque de Jean Smith, incantatrice chauve-souris.
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