Un maxi sorti l’an passé (face A : Satisfaction de l’impossible Benny Benassi ; face B : Flat Beat, l’hymne French Touch de Mr Oizo, tous deux revisités à la sauce postpunk) avait laissé présager le pire pour ce trio danois. Un premier album, sorti sur le très respectable label munichois Gomma (Munk, Hiltmeyer Inc., […]
Un maxi sorti l’an passé (face A : Satisfaction de l’impossible Benny Benassi ; face B : Flat Beat, l’hymne French Touch de Mr Oizo, tous deux revisités à la sauce postpunk) avait laissé présager le pire pour ce trio danois.
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Un premier album, sorti sur le très respectable label munichois Gomma (Munk, Hiltmeyer Inc., Midnight Mike, Princess Superstar ), qui s’y connaît en beat lourds et basses qui claquent, assorti d’une furieuse prestation live au Pulp début juin, a définitivement balayé ces craintes. Les lascars de WhoMadeWho ne sont pas nés de la dernière pluie, comme en attestent l’introductif Rose (sur lequel Brian Eno jamme sur une production DFA) ou encore Space for Rent avec sa rythmique à la T. Rex. Bien qu’un peu inégal, le reste du disque emporte toutefois le morceau et impose un style à l’éclectisme réjouisssant.
Empruntant aussi bien à la pop sixties ou l’italo-disco qu’à l’acid-house, WhoMadeWho signe un premier album festif et enlevé, à ranger entre le disco fou de Captain Comatose, l’electrock apocalyptique de LCD Soundsystem, et à garder sous le coude pour les soirs de grande allégresse.
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