Sur sa page Facebook, le groupe s’est dit « écoeuré » par cette association.
Après Neil Young, c’est au tour des White Stripes de rappeler à Donald Trump les fondamentaux des droits d’auteurs. Le groupe a d’une même voix dénoncé ce mardi l’usage de leur morceau Seven Nation Army – issu de leur album Elephant (2003) – dans une vidéo de campagne de Donald Trump. Sur Facebook, le groupe fulmine :
» Concernant l’usage de Seven Nation Army dans une vidéo de campagne de Donald Trump, The White Stripes voudrait exprimer sans équivoque qu’ils n’ont absolument rien à voir avec cette vidéo. Ils sont écoeurés par cette association et par l’usage illégal de leur morceau. »
La vidéo en question est introuvable sur internet, ce à quoi le manager des White Stripes, Ian Montone, répond: « Si vous ne pouvez pas trouver la vidéo, super. Ça veut dire que nos avocats ont fait leur boulot« . L’objet de la discorde aurait donc d’ores et déjà été supprimé par Donald Trump et ses équipes.
En juin dernier, Neil Young était également monté au créneau avec un simple et efficace « Fuck You Donald Trump » après avoir découvert que le candidat républicain faisait, librement et sans permission, usage de son morceau Rockin’ in the Free World lors de ses meetings.
Ce n’est pas la première fois qu’un politique utilise sans permission une musique pour ses meetings. En France, on se souvient notamment de Jacques Chirac, qui en 2002, intégrait dans sa playlist de campagne One More Time des Daft Punk.
La plus célèbre de ces fraudes reste néanmoins l’utilisation du morceau Kids des MGMT par l’UMP en 2009. Le parti a finalement du verser 30 000 euros de dédommagement au groupe américain.
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