Retranchés dans le Holmes Building, que l’on voudrait bien nous louer comme possible Factory européenne des 90 s, donc à Liverpool, revencharde depuis la tentative de putsch fomentée par sa voisine industrieuse, on est ravi de pouvoir enfin évaluer Dr Phibes, valeur donnée montante sur la bonne foi d’un simple maxi, Sugarblast, il est vrai […]
Retranchés dans le Holmes Building, que l’on voudrait bien nous louer comme possible Factory européenne des 90 s, donc à Liverpool, revencharde depuis la tentative de putsch fomentée par sa voisine industrieuse, on est ravi de pouvoir enfin évaluer
Dr Phibes, valeur donnée montante sur la bonne foi d’un simple maxi, Sugarblast, il est vrai estimable. Voici donc, sur distance réglementaire, Whirlpool, premier album hélicoïdal de Dr Phibes And The House Of Wax Equations (du second degré ?), trio sans antécédents notables, avec juste quelques accointances locales (Real People, La s). Pochette endolorie (le nom du groupe éclaboussé de rouge) et contenu idéalement maniaco-dépressif, canalisé dans une tourbière instrumentale (Eye in the sky) qui ouvre et clôt le débat dans la lente agonie de son opacité trichée. A l’intérieur de cette fissure, un cloaque, garni de huit morceaux tendant à accélérer les processus extrêmes de la paranoïa, de la psychose et de l’orgasme . En fait, on décèle ça et là comme un chamanisme psyché bon teint, circonscrit autour de compositions désarticulées, engorgées de basse, saturées de guitares à effets rétroactifs, réprimées, à l’occasion, par la voix lointaine de Howard King Jr. Album à l’étouffée.
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