Vincent Gallo se traîne une réputation de petit con arrogant et détestable, ainsi qu’une petite légende de collectionneur fou, amoureux du prog-rock italien des années 70, sorte de pendant obscur et grand-guignolesque du krautrock allemand. Du coup, à l’annonce de sa première tentative discographique, on s’attendait à un petit disque un peu prétentieux et plein […]
Vincent Gallo se traîne une réputation de petit con arrogant et détestable, ainsi qu’une petite légende de collectionneur fou, amoureux du prog-rock italien des années 70, sorte de pendant obscur et grand-guignolesque du krautrock allemand. Du coup, à l’annonce de sa première tentative discographique, on s’attendait à un petit disque un peu prétentieux et plein de fioritures, d’effets de manches.
A l’arrivée, rien de tout cela : When est un album naïf et impressionniste, aux arrangements délicats et minimalistes. Le disque d’un acteur qui raconte des histoires simples et dérisoires, à l’aide d’instruments banals : une guitare, un clavier Bontempi, quelques boucles timides, des percussions en plastique, une flûte lointaine. Parfois, Gallo laisse pousser sa voix andrgyne, aux accents de vieille fille romantique : sa neurasthénie est alors joliment contagieuse.
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