Les Go-Betweens : petite cause (perdue), grands effets. Alors que le groupe va bientôt fêter joyeusement ses huit années de belle mort à peine troublée de deux résurrections sans spectacle , l’héritage se porte à merveille. Et ostensiblement : en Angleterre, les Bitter Springs ou même Belle And Sebastian continuent de propager la bonne […]
Les Go-Betweens : petite cause (perdue), grands effets. Alors que le groupe va bientôt fêter joyeusement ses huit années de belle mort à peine troublée de deux résurrections sans spectacle , l’héritage se porte à merveille. Et ostensiblement : en Angleterre, les Bitter Springs ou même Belle And Sebastian continuent de propager la bonne parole, reprise en écho par une Scandinavie toujours esthète, des Trains, Boats & Planes aux Wannadies. A Copenhague, Port Friendly fait visiter avec chaleur et ferveur les beaux restes de Tallulah ou 16 lovers lane. Sur les ballades Furniture song ou The Sweetest girl , Peter Neergard et Sebastian Gulman font même des Forster/McLennan parfaitement convaincants, maîtrisant admirablement cet énigmatique mélange de jubilation et de mélancolie tenace. Farouchement romantiques, ils chassent aussi parfois sur les plages de Chris Isaak, les voix mâles et les jolies guitares Gretsch vibrant du même sanglot (This perfect sound). Faussaires, grands airs.
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