Contrairement à ce qu’on pensait jusqu’alors, Hefner n’est pas écossais mais anglais. Et contrairement à ce que ses chansons, sous haute influence de Jonathan Richman, pouvait laisser croire, pas non plus américain. Lassé de ces confusions, le groupe remet sa pendule à l’heure de Big Ben. Non seulement il revendique clairement son attachement à la […]
Contrairement à ce qu’on pensait jusqu’alors, Hefner n’est pas écossais mais anglais. Et contrairement à ce que ses chansons, sous haute influence de Jonathan Richman, pouvait laisser croire, pas non plus américain. Lassé de ces confusions, le groupe remet sa pendule à l’heure de Big Ben. Non seulement il revendique clairement son attachement à la capitale britannique (We love the City, The greater London radio) mais il s’en fait aussi le chroniqueur acide des mœurs excentriques. Lorsque Nick Hornby établira un Top 5 des hymnes gauchistes les plus radicaux d’Angleterre, y figurera au côté de Margaret on the guillotine des Smiths, le fantastique The day that Thatcher dies de Hefner, dont le refrain énorme est d’ores et déjà repris en chœur dans nombre de pubs bien-pensants. Musicalement, rien ne change mais tout s’affine dans la chorale pas sage dirigée par Darren Hayman, qui se rêve toujours Ben E King chantant du Jonathan Richman et convoque un arsenal de cuivres pour donner corps à ses fantasmes de pont suspendu entre Londres et Harlem.
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