Venue d’Alabama, l’ex-P. S. Eliot violente sa guitare avec rage et ardeur. Critique et écoute.
« Je me fiche de savoir si je suis trop jeune pour être malheureuse.” C’est par ces mots, extraits de son premier album – le tourmenté American Weekend –, que l’on découvrait, par hasard l’année dernière, l’oeuvre solo de Katie Crutchfield, alias Waxahatchee. Ne pas croire pour autant que cette mélancolie, cette façon de se mettre à table, sans fausse pudeur, fasse de cette jeune Américaine (24 ans) la nouvelle écorchée vive du circuit, bien au contraire.
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Si Cerulean Salt laisse au coeur de belles éraflures, c’est parce qu’à l’instar de Cat Power et de Liz Phair, Waxahatchee est une fille électrique, spontanée et émancipée, de celles qui excellent dans le format court (seuls trois morceaux dépassent les trois minutes), où sa voix rauque et ses arrangements lo-fi servent à merveille un punk-rock sagace, à la beauté tranchante.
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