Le groupe de rock indé californien, armé de ses guitares et de ses synthés, dévoile un single annonciateur d’un nouvel album, à paraître en février 2024.
Les open spaces n’échappent pas au chagrin. Au lendemain d’une rupture, les cœurs brisés y errent aussi de bureau en bureau, laissant échapper quelques larmes derrière une pile de dossiers. Avec Watercooler, Grandaddy chante ces séparations un peu tristes et un peu pathétiques aussi, imbriquées dans un quotidien déjà morne et monotone.
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Un morceau qui s’avère être le fruit du vécu personnel de Jason Lytle, le chanteur du groupe. “La plupart de mes relations impliquaient des filles qui travaillaient dans un bureau. Cette chanson parle de la fin de ces relations”, écrit-il sur les réseaux sociaux. Le clip qui l’accompagne, réalisation d’Aaron Beckum, déploie une esthétique à la lisière du ringard, tout en couleurs pastels et galaxies psychédéliques.
Un album à venir
Grandaddy ne compte pas s’arrêter à cette douce complainte aux saveurs de tableaux Excel et autres mails à la volée, puisque Watercooler ouvre la voie à un huitième album : Blu Wav, à paraître le 16 février chez Dangerbird Records. Treize titres inspirés d’une escapade en voiture dans le désert, lors de laquelle une radio de country résonnait jusqu’à diffuser Tennessee Waltz de Patti Page. Écoute qui a donné l’idée à Lytle de faire se rencontrer bluegrass et synthétiseurs, faisant dès lors naître le nom de l’album, Blu Wav, sorte de mot-valise à la croisée des influences musicales. Guitares nonchalantes, touches de pedal steel parsemées çà et là et voix duveteuse, le groupe délivre ainsi une nouvelle salve de son rock-folk-indé-expérimental, à la sauce californienne.
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