C’est de Los Angeles que nous viennent, composés par une poignée de jeunes femmes érudites, quelques uns des plus réjouissants albums de l’année. Warpaint, Best Coast, Glasser, Zola Jesus : portraits et écoute.
GLASSER, LE COTON
Ring en écoute sur Deezer.
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Dernière constellation récemment aperçue dans la galaxie de Los Angeles, la Californienne Cameron Mesirow officie sous le nom de Glasser. “Glasser ne veut rien dire. C’est le prénom d’un petit garçon que j’ai rencontré dans un rêve. Il y avait un ruisseau et cet enfant qui vivait juste à côté. Je lui ai simplement demandé comment il s’appelait.” Souvent comparée à l’Anglaise Bat For Lashes dont elle pourrait être la belle réponse américaine, la jeune Cameron joue des comptines electro nocturnes, commençant ses concerts par de fantastiques chants a capella.
[attachment id=298]Glasser, comme glaçant : son album, Ring, est à placer sur les étagères entre les premiers disques de Björk et ceux des belles jumelles new-yorkaises de School Of Seven Bells. Tribal mais jamais caricatural, c’est un disque qui semble n’avoir puisé son inspiration dans le soleil californien que pour mieux rêver d’hiver et d’averses.
De Apply à Glad, Glasser marche dans les pas de Kate Bush, donc d’Emilie Simon : même façon de destructurer les morceaux, même aptitude à jouer les femmesorchestre. Elle se nomme Cameron Mesirow, on la rebaptisera Desirow : comme un lointain écho à l’album verglacé de Beach House paru en janvier, son Ring clôturera l’année 2010 dans le coton et l’onirisme. Et confirme : la cité des Anges n’a jamais aussi bien porté son nom.
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