Enregistré en 1973, soit deux ans avant Eré méla méla , disque culte auquel on a trop longtemps réduit le talent protéiforme de Mahmouid Ahmed, Almaz vient apporter aujourd’hui un regard neuf sur le talent d’un des plus grands artistes éthiopiens de ces trente-cinq dernières années. Authentique légende vivante dans son pays, Mahmoud Ahmed, né […]
Enregistré en 1973, soit deux ans avant Eré méla méla , disque culte auquel on a trop longtemps réduit le talent protéiforme de Mahmouid Ahmed, Almaz vient apporter aujourd’hui un regard neuf sur le talent d’un des plus grands artistes éthiopiens de ces trente-cinq dernières années. Authentique légende vivante dans son pays, Mahmoud Ahmed, né en 1941 à Addis Abeba au coeur du Mercato, aura fait tous les métiers avant de poser les bases d’une musique définitivement originale dans sa façon de synthétiser les influences les plus diverses en un langage à la fois typique et universel. De sa voix lancinante, âpre et veloutée, qui s’élève en spirales hallucinées, Ahmed invente un univers unique et irrésistible, aux frontières délicieusement incertaines, mélange improbable de tourneries rythmiques afro-orientales, de mélopées mystérieuses aux ornementations raffinées, de mélodies aux surprenantes inflexions indiennes ? le tout zébré de sonorités électriques, habillé d’orchestrations chics chipées aux musiques populaires occidentales, pulsé de grooves torrides et chaloupés zappant allègrement du swing au funk en passant par d’étranges incursions du côté du reggae… La musique irrésistible de Mahmoud Ahmed est une des grandes révélations de ces dernières années. Chaque nouvelle occasion d’en découvrir une facette inconnue est un don des dieux.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}