Héros de la vaguelette néoromantique 80’s, Visage revient – sans rides ? Critique et écoute.
Qui l’eût cru ? Visage est de retour ! Oui, oui, il s’agit bien ici du groupe (anglais) auquel on doit Fade to Grey, scintillant bijou de pop synthétique et l’un des plus inusables hymnes des 80’s. Près de trente ans après la sortie de son dernier album Beat Boy, Visage resurgit subitement, à peu près aussi improbable qu’une drag-queen à un congrès de l’UMP, avec un nouvel album affublé d’une croquignolette pochette et intitulé Hearts and Knives. Des coeurs et des couteaux ?
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On s’attend dès lors à un contenu palpitant et tranchant… Avouons, sans grosse surprise, qu’il ne l’est pas vraiment, même si Visage fait plutôt bonne figure (mention spéciale au technoïde Lost in Static) et semble n’avoir pris aucune ride – mais n’est-ce pas précisément cette volonté de gommer le passage du temps, si caractéristique de notre époque, qui rend ce retour si artificiel ?
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