Sans doute la performance la plus remarquée et la plus commentée des Grammy Awards hier soir. Beyoncé est apparue telle une prêtresse globale et impérieuse pour chanter “Love Drought”, extrait embué et mélancolique de son album “Lemonade”. Une performance dans laquelle la chanteuse s’est employée à incarner plusieurs figures supérieures, de la Vierge Marie à […]
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Sans doute la performance la plus remarquée et la plus commentée des Grammy Awards hier soir. Beyoncé est apparue telle une prêtresse globale et impérieuse pour chanter « Love Drought », extrait embué et mélancolique de son album « Lemonade ». Une performance dans laquelle la chanteuse s’est employée à incarner plusieurs figures supérieures, de la Vierge Marie à la déesse Oshun dans écho un peu mégalo à l’annonce de sa prochaine maternité. Beyoncé est considérée comme l’une des grandes perdantes de la cérémonie puisqu’elle n’a remporté « que » les récompenses pour le « meilleur album urbain contemporain » et la « meilleure vidéo musicale de l’année » avec « Formation ». Dans un geste certainement plus pragmatique que spontané, Adele a décidé de casser en deux son trophée du meilleur album de l’année pour le partager avec celle qu’elle considère comme son idole.
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