Des Français obsédés par les Libertines ont trop bien retenu leurs leçons.
A force de Parisians, Second Sex ou Shades, on a compris depuis longtemps que l’amour des Libertines pour la patrie de Rimbaud était réciproque. Parmi le nombre ahurissant de Français dans ce sillage, The Tatianas ont l’originalité de sortir un premier album produit par Ludvig Andersson, le fils du barbu rondouillard d’Abba.
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Mis à part ce détail, le trio applique à la lettre le manuel des Castors Juniors du rock débraillé, de la voix de lendemain de fête aux riffs savamment salopés. Accablées par le poids des références, leurs fulgurances peinent à trouver leur propre personnalité, parfois attachante (I’m a Swine), parfois pénible dans ses thématiques – brûler la chandelle par les deux bouts, faire craquer les filles, ce genre de préoccupations cruciales. Le groupe jette ainsi un gravillon dans la mare : plouf.
Concert Le 10/6 à Paris (Boule Noire)
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