Le quartet anglais vient tout juste de dévoiler Burn the Heather, son deuxième single, chez Speedy Wunderground.
The Lounge Society… Et pourquoi pas Le Cercle des Poètes Disparus ? Le quartet anglais, originaire des petits hameaux de Hebden Bridge et Todmorden, dans les vertes contrées du Yorkshire, a beau avoir un nom à coucher dehors, il n’en demeure pas moins l’une des attractions les plus excitantes venues d’outre-Manche ces derniers mois.
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Cameron Davey, Herbie May, Hani Paskin-Hussain et Archie Dewis, les jeunes gens qui constituent cette formation découverte par la rutilante écurie Speedy Wunderground, ont dévoilé en mars dernier Generation Game, un tout premier single mis en boîte par l’incontournable Dan Carey (dont on reconnaît le penchant pour l’alternance de tempêtes rythmiques et d’accalmies atmosphériques). Construit comme une montée en puissance consécutive à l’absorption de produits stupéfiants, ce morceau imparable donnait à entendre des cousins germains de Squid – autre groupe prometteur, signé aujourd’hui chez Warp et dont on attend de pied ferme le premier album -, pris en flagrant délire (sic) de citations kraut, souillées par une urgence punk salvatrice.
Ayant pris acte de la déchéance des temps modernes, The Lounge Society récidive avec un deuxième single à vous faire péter le gulliver et invite à danser sur les décombres du monde plutôt qu’à le pleurer. Burn the Heather s’écoute (et se regarde) ci-dessous.
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