Plantureuse et radieuse, la kompilation annuelle de Kompakt a de quoi secouer plus d’un dance-floor. Critique et écoute.
Dans le flux incessant des musiques électroniques, il est parfois difficile de se repérer. Heureusement, émergent diverses balises qui garantissent à l’amateur de trouver son bonheur. Offrant un concentré de la production annuelle d’un label expert en techno et house (et autres styles assimilés), les compilations Total de Kompakt figurent assurément parmi ces précieuses balises. La dernière en date, Total 15, ne trahit pas la réputation de la maison de Cologne.
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Riche de vingt-quatre morceaux, pour certains inédits, répartis sur deux CD, elle s’avère même particulièrement grisante. Pilier du label, Michael Mayer montre l’exemple avec The Stickler, tout en pulsations grondantes et boucles entêtantes. Autres pics d’un ensemble haut perché : Manipuri du grand Jürgen Paape, Chambre bleue du duo Saschienne, Stolen Romance de Blond:ish, Eisen Mein Herz de Wassermann ou encore Bermuda de Hunter/Game.
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