Excellent recensement de la vitalité des scènes françaises.
Des sélections inRocKs lab aux compilations La Souterraine ou L’Eglise de la petite folie, ce quadrillage désormais permanent de la musique française offre une topographie réjouissante de ce qui se crée ici. Groupes d’une seule chanson ou chanteuses du dimanche, tous ont entériné la faible possibilité d’une carrière dans une industrie toujours fragile. Ils n’en font donc qu’à leur tête, quitte à briser des cloisons voire des tabous, et utilisent ensuite ces itinéraires bis pour partager leurs musiques.
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En trois volumes de hauts et de bas – l’exercice l’exige –, les compilations Beaucoup d’amour se sont installées parmi les meilleures officines de recensement. Et du folk radieux de Martinguerre à l’electro romanesque de Santoré, de la glam-pop de My Dear à l’americana cabossée de Palatine, ce #3 ne s’écoute surtout pas comme un froid rapport, mais bel et bien comme une célébration, une fête de la musique.
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