La pop joyeuse et déconnectée de musiciens nomades et toc-toc : critique et écoute.
Agité sans répit de soubresauts, Londres demeure une fascinante intersection où se produisent les rencontres et accidents les plus imprévisibles – entre sons et musiciens notamment. Les membres de Vadoinmessico, étudiants en musicologie à la base, viennent ainsi du Mexique, d’Italie ou d’Autriche, mais c’est Londres et ses spasmes qui ont donné vie à leur groupe et à son énergie aussi.
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Car il faut être particulièrement agité du bocal et déconnecté de la vie grise pour ainsi chanter en 2012 des chansons à ce point ensoleillées, déracinées, affranchies de toute famille ou dogme – des chansons qui collectionnent les visas et les papillons, mais jamais les cafards.
Dans ces trips immodérés entre Amérique du Sud, Mars et Europe, ils croisent parfois Beirut, Animal Collective ou Seu Jorge, autres nomades de la pop. Mais peu voyagent aussi léger, avec un tel sourire aux lèvres, une telle flamme que ces voltigeurs sur les ravissants In Spain ou Pepita, Queen of the Animals.
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