Usual Cerex, au départ, ressemble à une flopée d’autres disques électroniques, plus ou moins inspirés par Autechre, développant les mêmes thèmes que le duo anglais : culture de breakbeats mutants, destinés avant tout à faire danser des enzymes gloutons extra-terrestres. Le disque de Sink, pourtant, résiste à la comparaison, grâce à des qualités propres, rarement […]
Usual Cerex, au départ, ressemble à une flopée d’autres disques électroniques, plus ou moins inspirés par Autechre, développant les mêmes thèmes que le duo anglais : culture de breakbeats mutants, destinés avant tout à faire danser des enzymes gloutons extra-terrestres. Le disque de Sink, pourtant, résiste à la comparaison, grâce à des qualités propres, rarement atteintes dans l’electronica autiste : une vraie délicatesse dans la composition ou une vraie attention aux détails les plus saugrenus.
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Surtout, contrairement à beaucoup de disques de machines, on y sent par moment, comme sur le très inspiré Variable Sputnik, la main du musicien à l’œuvre, tripotant des boutons, accélérant ou décélérant des rythmes, rajoutant des effets tordus au cœur du mix. Prévoyons un avenir serein à Sink et au petit label français qui l’a déniché.
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