Repérés, puis jalousement gardés par Michel Gondry – qui leur offrit quelques titres sur les BO de Eternal Sunshine of the Spotless Mind, puis sur celle de La Science des rêves –, aujourd’hui mis en image
par le fantasque clippeur Ace Norton, les Willowz ont le QI bordé de nouilles.
Mixtes et schizos, ils semblent constamment jouer deux chansons en même temps, en parallèle : une bombe punk cagneuse, rugueuse, athlétique ; et une chanson outrageusement pop, mélodique, soignée, manucurée… Une anomalie suffisamment rare depuis Nirvana pour que Gondry ne signe, en personne, le clip du traître I Wonder, ballade déglinguée à la Moldy Peaches d’un groupe plus réputé pour son maniement de l’électricité récalcitrante.
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La bonne idée de cette riche compilation française, c’est justement d’intégrer les clips fantastiques des Californiens, extension logique et vitale de chansons qui rêvent visiblement en Technicolor. Une introduction idéale avant de subir les assauts et caresses conjuguées de leur nouvel album Chautauqua, déjà sorti aux Etats-Unis sur le label Dim Mark qui, pour avoir révélé The Kills notamment, en connaît un rayon dans ces mélanges sulfureux entre sensualité et brutalité.
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