Une grosse machine
techno qui voulait laver
plus blanc que blanc,
mais fait tache.
Le son, c’est sûr, est impeccable. D’une propreté éclatante. Mais était-il bien nécessaire de s’entourer de producteurs comme Paul Van Dyk ou High Contrast pour des morceaux aussi peu inspirés ?
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Car en parodiant Joy Division, New Order ou Depeche Mode, Underworld semble regretter ses débuts, la new-wave, les années précédant la reconnaissance. C’était avant l’intégration du DJ Darren Emerson en 1991 et la trilogie vertueuse dans laquelle la pop avait sa place mais pas sans conditions. On mettra au crédit du duo une entrée en matière digne de leurs meilleurs travaux (le progressif Bird 1), la tentative dubstep Hamburg Hotel et leur toujours bonne maîtrise de la pesanteur, en particulier sur Moon in Water.
On bougera éventuellement les épaules sur Always Loved a Film. Mais de la pochette, façon Genesis, à l’insupportable ritournelle du single Scribble, trop d’éléments confinent à la faute de goût et déteignent sur le reste. “It was acceptable in the eighties”, chantait Calvin Harris. Pas mieux.
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