Un Darren peut en cacher un autre. Même si sa maison de disques laisse planer le doute, grâce à un sticker rusé, “le DJ d’Underworld”, Darren Price et non Emerson ne fait pas partie du trio techno-rock. Par contre, il a effectivement officié sur la dernière tournée d’Underworld, chauffant l’audience avant l’apparition des […]
Un Darren peut en cacher un autre. Même si sa maison de disques laisse planer le doute, grâce à un sticker rusé, « le DJ d’Underworld », Darren Price et non Emerson ne fait pas partie du trio techno-rock. Par contre, il a effectivement officié sur la dernière tournée d’Underworld, chauffant l’audience avant l’apparition des têtes d’affiche pour ensuite clore à l’aube les hostilités. Après six ans dans l’underground, l’heure de la reconnaissance pointe avec Under the flightpath, en référence à son studio situé près de l’aéroport londonien d’Heathrow. Et dès Airspace, le décollage est immédiat, pour une heure de techno racée et atmosphérique, destinée autant aux clubs (Blueprints, Phizz) qu’à la maison (Over and out). « Il y a un an, la première mouture de l’album contenait des titres plus durs. J’ai eu peur que l’auditeur se lasse de tous ces « bang bang », j’ai donc inséré des titres plus mélodieux. » S’il est amateur des productions antiques de Detroit et de la jungle la plus brutale, c’est l’electro qui a laissé chez Darren les traces les plus profondes, comme le montre l’incroyable Lose no time, hommage mi-respectueux mi-Frankenstein au genre. « La première fois que j’ai entendu Tour de France de Kraftwerk, ça sonnait futuriste, comme rien auparavant. » S’il estime puiser son inspiration partout, il n’intégrera pas pour autant de rock dans sa « hard-techno ». « C’est sans doute le seul moyen pour faire connaître la techno aux Américains, il leur faut toujours un peu de guitare. » Plus prodigieux que Prodigy, donc.
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