Lors du festival Les Nuits Guitares à Beaulieu-sur-Mer, la chanteuse Izïa avait imaginé un lynchage du président au beau milieu de sa performance. Des propos qui pourraient conduire à l’annulation d’un prochain concert à Marcq-en-Barœul, près de Lille.
Des propos qui ne passent pas auprès de la droite. Ce dimanche 9 juillet, le maire LR de Marcq-en-Barœul Bernard Gérard s’est exprimé sur les propos tenus par la chanteuse Izïa Higelin lors du festival Les Nuits Guitares le 6 juillet 2023. Cette dernière avait en effet imaginé un lynchage d’Emmanuel Macron lors de son concert.
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“Ces propos d’une grande violence m’ont profondément choqué”, a-t-il déclaré ce dimanche 9 juillet à La Voix du Nord, après avoir mentionné une potentielle annulation de son concert prévu dans la ville à l’occasion de la Fête nationale : “La venue à Marcq-en-Barœul de cette artiste, pour un concert public, gratuit et familial, serait en contradiction avec les valeurs de rassemblement qui prévalent lors de notre Fête nationale.” La mairie a confirmé l’annulation du concert dans un communiqué relayé par France Bleu ce 10 juillet : “L’artiste a tenu des propos scandaleux, d’une grande violence à l’égard du président de la République à l’occasion d’un concert donné à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) […] ils indignent l’ensemble des Marcquois comme tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République.”
Une enquête en cours
Au beau milieu de son concert à Beaulieu-sur-Mer, Izïa avait débuté un monologue sur une discussion imaginaire entre Brigitte et Emmanuel Macron, avant de continuer sur le président de la République : “Je le connais, quelle coquine celui-là, il s’est dit ce qui serait bien, ce que le peuple veut, ce dont le peuple a envie, c’est qu’on m’accroche à 20 mètres du sol, telle une piñata humaine géante, et qu’on soit tous ici présents munis d’énormes battes avec des clous au bout comme dans Clockwork Orange (Orange Mécanique, ndlr.). Et là on le ferait descendre, avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont. (…) Et dans un feu de bengale, de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre… mais gentiment.”
Une enquête pour “provocation publique à commettre un crime ou un délit” a été ouverte à l’encontre de la chanteuse par le parquet de Nice.
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