Des plages électroniques pleines de grâce et de mystère. Critique et écoute.
D’Ulrich Schnauss, après deux albums collaboratifs et ambitieux (Ulrich Schnauss & Jonas Munk en 2011 et Underrated Silence, avec Mark Peters, début 2012), on attendait avec impatience son repli sur soi, son retour à la méditation. Aussi frénétique et organique que son chef-d’oeuvre A Strangely Isolated Place, A Long Way to Fall renonce aux ambiances vaporeuses au profit d’un son plus radical et lapidaire.
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La direction prise par la musique d’Ulrich Schnauss, plus que jamais sous l’influence de Klaus Schulze, s’avère fascinante. Car ce qui caractérise en premier lieu ce quatrième album solo, c’est cette obsession pour les synthés éthérés, cette façon bien à lui de laisser respirer les compositions sans les surcharger d’écho ou de réverbération. Inventif et hypnotique dès l’introduction, A Long Way to Fall élève l’Allemand au rang des plus précieux musiciens contemporains.
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