L’Italie apporte un bol d’eau fraîche à l’aridité stoner.
Un peu d’ouverture, voire d’aventure, ne saurait nuire au heavy-metal, terrain si propice à la fossilisation, au statu quo dirons-nous. Avec les Romains de Black Rainbows, c’est autour du psychédélisme rugueux d’un Kyuss décharné, ou des power-trio seventies façon Cream, que s’active la forge. Si les grandes lignes de la fratrie stoner dictent leurs lois, on devine également, sous les chapes mouvantes, le swing arthritique de Black Sabbath, comme ralenti par une paire de freins lunatiques. Twilight in the Desert : ou comment repaver de bonnes intentions un chemin qui, en l’occurrence, mène à Rome.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}