Un bon disque de house, c’est chez le coiffeur, les yeux fermés et la tête penchée en arrière, l’eau tiède qui coule derrière les oreilles. C’est à la maison, le matin, le supplément à la volonté qui aide à s’extraire de la chaleur de la couette. Qui le soir agite des fourmis dans les jambes […]
Un bon disque de house, c’est chez le coiffeur, les yeux fermés et la tête penchée en arrière, l’eau tiède qui coule derrière les oreilles. C’est à la maison, le matin, le supplément à la volonté qui aide à s’extraire de la chaleur de la couette. Qui le soir agite des fourmis dans les jambes et donne irrésistiblement envie de sortir. Un bon disque de house, c’est sur les oreilles et dans le métro. Ou après le dîner, avec des amis. On est bien, on se comprend mieux, on rit. C’est un peu magique, un bon disque de house. C’est en voiture, en vacances, toujours avec le petit hochement de tête ou le petit battement de pied qui va bien, le fameux nod factor , cet impitoyable juge des musiques à bouger. C’est dans une fête. On fait de grands gestes, on a plein d’amis, on ne sait plus vraiment ce qu’on dit mais on se sent spirituel, convivial, séduisant. C’est dans un bar, au restaurant, avec quelqu’un que l’on aimerait revoir souvent, une musique bien utile pour remplir les silences et couvrir les battements du coeur. Un bon disque de house ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. La house est un genre quotidien, décoratif, transparent, une couche de vernis brillant sur les choses, une musique qui n’existe pas hors du contexte dans lequel on l’entend. On n’a pas encore eu l’occasion de tester Twentyfour7even dans l’ensemble de ces situations et on ne peut donc pas formellement se prononcer. Mais que son petit goût soul funky suffise à les évoquer, que l’appel de bombes comme Optimum thinking ou ADTDC (A dedication to Derek Carter) soit immédiat nous incite à penser que cela ne fait aucun doute. Twentyfour7even, un bon disque de house par DJ Q.
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