Avec ce DJ allumé de Baltimore, les booties rentrent en transe.
(Plant/Discograph)
Depuis l’intrusion, dans le hip-hop comme dans notre intimité, de la paillardise et la liesse de Spank Rock, on fantasme sur la “scène” de Baltimore. Un croisement fou, sans garde-champêtre, où se cartonnent électro et hip-hop, au mépris des règles élementaires de santé, sécurité et raison. Pour fêter dignement le premier album de Tittsworth, grand agitateur de la nuit, il fallait un générique à la hauteur : on retouve donc ici, pris en otage par des breakbeats possédés, des grooves dégénérés et une électro malveillante aussi bien Santogold que Pase Rock (venu en voisin de Spank Rock), Kid Sister que DJ Assault. Capable de remixer aussi bien Kanye West que Justice, l’Américain joue ici constamment aux porte de l’hystérie, qu’il enfonce à coups de bottes sur le monstrueux Drunk As Fuck, qui confirme la réputation chaudasse de ses DJ sets, qui condamnent les booties aux contorsions les plus vaudous. Disponible sur le net, son mix étrangement baptisé The John McCain Experience, mélange ainsi Daft Punk et Lil Wayne, Gorillaz et Michael Jackson, Surkin et Hall & Oates : il confirme la perversité de Tittsworth.
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