Les cerveaux n’ont jamais été appréciés dans le monde du punk. Trop intello, Wire, avec ses mélodies carénées, sans vrai couplet, avec ses faux refrains, ses formats insensés de chanson : 1 mn 30, sec et sans bavure. Cette compilation de titres rares rappelle surtout qu’en bon punk Wire n’aimait pas faire comme les autres. […]
Les cerveaux n’ont jamais été appréciés dans le monde du punk. Trop intello, Wire, avec ses mélodies carénées, sans vrai couplet, avec ses faux refrains, ses formats insensés de chanson : 1 mn 30, sec et sans bavure. Cette compilation de titres rares rappelle surtout qu’en bon punk Wire n’aimait pas faire comme les autres. Surtout en concert, et c’est là que les choses se gâtent, la moitié de ce disque approchant le zéro sur l’échelle sonore inaugurée par Lou Barlow. L’occasion de se plonger goulûment dans les chutes de studio Inventory, Lorries, Second length ou un Catapult un poil Krautrock. On n’oserait cependant pas trop confier ce Turns and strokes épineux aux nouveaux venus, arrivés à Wire via les hommages de Blur ou Elastica l’album 154 est là pour ça , mais les fans seront comblés.
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