Malgré quelques dérapages, les Anglais livrent un septième album convaincant.
On est tombé passionnément amoureux de Turin Brakes en 2002. A l’époque, Bernard Lenoir nous enchantait un soir d’hiver en passant dans son émission un extrait d’Ether Song qui devait sortir au printemps suivant. Coup de cœur immédiat puis histoire compliquée : à l’orée du septième disque, notre romance avec le groupe anglais a connu désillusions (Dark on Fire en 2007) et délicieux moments (l’excellent We Were Here en 2013).
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Sur Lost Property, Turin Brakes est un peu au carrefour de tout ça. Si les entêtants 96 et Keep Me around ouvrent l’album de la meilleure des façons, on déchante avec Rome et ses accents variété mainstream ou Save You, son piano et ses cordes synthétiques, qui lorgnent carrément du côté d’une soul à l’emphase ridicule. Non, décidément, on préfère quand Turin Brakes s’abandonne à cette indie-folk teintée de pop et de country qui peut être un ravissement total pour les oreilles (Lost Property ou Black Rabbit). Car c’est bien là qu’ils sont les plus à l’aise.
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