Quand La Trêve avait parfois tendance à sombrer dans l’écueil d’un militantisme prosélyte saturé de paradoxes, le troisième album de Mickey 3D, Tu vas pas mourir de rire, n’en reste pas moins engagé, mais préfère le constat cynique à la rébellion. Cette fois-ci, point de discours anti-FN, point d’hommage à Jean Moulin. Comme l’homme au […]
Quand La Trêve avait parfois tendance à sombrer dans l’écueil d’un militantisme prosélyte saturé de paradoxes, le troisième album de Mickey 3D, Tu vas pas mourir de rire, n’en reste pas moins engagé, mais préfère le constat cynique à la rébellion. Cette fois-ci, point de discours anti-FN, point d’hommage à Jean Moulin. Comme l’homme au sourire crispé sur la pochette, les dents grincent à l’encontre d’une humanité inhumaine, irrespectueuse de son environnement (Respire), bête et méchante (Les Gens raisonnables) ou xénophobe (Mimoun, fils de harki). Entre coups de blues, de folk, de chansonnette et de pop relevée d’électronique ou d’accordéon, ces pamphlets amers cèdent parfois la place à d’autres morceaux plus intimistes. Récurrent, le thème de l’enfance se fait le dénominateur commun de La Peur, Demain finira bien ?, Ça m étonne pas. Enfance à l’image de l’essence du disque et de la personnalité globale de Mickey 3D : désabusée, meurtrie, naïve
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