Le 30 avril, le Français Avia sort son premier album, I See That Now, où son electro pas farouche prend la clef des champs pour le plus grand plaisir de l’auditeur. A découvrir en intégralité, trois titres de l’album.
Il est de ces rencontres que l’on n’oublie pas : Pierre Avia, jeune français aux idées enthousiasmantes, avait fait le plus improbable hold-up de l’electro française avec son maxi All My Jazz en 1998, première référence du label Catalogue.
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La presse, des deux cotés de la Manche, avait unanimement salué ce premier petit essai fringant où ce nouveau venu faisait preuve d’une maturité étonnante. Avec le recul, les quatre morceaux de ce maxi étaient autant d’invitations à se mettre au vert. On y entendait beaucoup de jazz et de samples cinématographiques nourris par des beats protéiformes : house, drum’n’bass, ambient
D’autres électroniciens, comme leur camarade de label Télépopmusik, ont depuis suivi Avia dans ces digressions, relançant l’electro française sur le chemin de l’innovation et de l’ouverture d’esprit.
Mais depuis All My Jazz, un seul morceau sur la compilation Catalogue 2000 (Warm, que l’on retrouve sur le nouvel album), et quelques remixes disséminés ici et là sont venus nous rappeler à son bon souvenir.
L’élégant I See That Now, premier long format d’Avia, vient ces jours-ci remédier à ce manque. Et de bien belle manière. En effet, le Français a pris une fois pour toute la clef des champs : son sampler goûte désormais de nouveaux sons, de nouvelles ambiances, et part à la dérive dans tous les recoins d’une discothèque qu’on imagine volontiers bordélique.
Moins ouvertement influencées par le jazz, les compositions d’Avia se raccourcissent et laissent la pop, la soul faire des apparitions remarquées.
On y entend quelques voix également, celle du troubadour pop Raz Ohara notamment, transfuge du label Kitty-Yo, sur l’élégant Love & Rise.
Pour vous faire découvrir ce premier album, lesinrocks.com vous propose d’écouter trois titres en intégralité : Miles Golden Sands, Why Should I Cry et Westernize.
Avec l’aimable autorisation de Catalogue
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