Il faut être un peu obsédé du bourdon pour réussir à construire des albums à l’aide d’une poignée infime de notes et de sons, répétés à l’envi, voire à l’infini. Le disque du guitariste Oren Ambarchi mérite bien son titre, Triste : égrenant uniquement une petite poignée de notes sourdes et résonantes, le musicien parvient […]
Il faut être un peu obsédé du bourdon pour réussir à construire des albums à l’aide d’une poignée infime de notes et de sons, répétés à l’envi, voire à l’infini. Le disque du guitariste Oren Ambarchi mérite bien son titre, Triste : égrenant uniquement une petite poignée de notes sourdes et résonantes, le musicien parvient à construire une atmosphère toute particulière, extrêmement mélancolique, comme la BO d’un cœur en pleine brisure. Le disque est complété par deux remixes du compositeur Tom Recchion qui ajoutent quelques beaux arrangements d’orgue et d’électronique, qui font basculer les ambiances originales dans le mélodrame. A la fin du disque, les larmes se versent facilement.
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