Des punks, des chiens, de l’alcool fort et de la démence : c’est la fête.
Les New-Yorkais de Gogol Bordello ne sont pas les chefs de file du gypsypunk : ils sont tout simplement les seuls à pouvoir creuser leur sillon dans le genre sans se couvrir de ridicule. Vous n’aviez pas rêvé d’improbables épousailles entre rock sauvage et musique des Balkans, electro slave et chants libertaires ? Pas grave : Eugène Hütz, Ukrainien réfugié en Pologne et résidant actuellement au Brésil, sa moustache, sa guitare et ses huit copains, l’ont fait quand même.
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Avec un petit coup de main de la part du producteur Rick Rubin, la compagnie déroule des chansons de la vie, où parfois on danse et parfois on pleure. Et se souvient des années de vaches maigres, où la tribu survivait en animant noces et banquets. Le tout est chanté avec un invraisemblable accent de pierres qui roulent, comme si on allait mourir à la fin de chacune des treize chansons.
Ici, le Brésil et le souvenir du carnaval (Uma menina uma cigana) prennent brusquement des accents roumains, avant de se transformer en croisade culturelle vers ce pays imaginaire où règnent l’originalité et la rébellion permanente.
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