Au détour de sa sulfureuse biographie, Keith Richards dit tout, tout, tout sur le zizi de Mick Jagger. Pas beau.
“Mick Jagger et les femmes” fera peut-être un jour l’objet d’une thèse, quand le rock sera devenu un site archéologique. En attendant la dissection, le sexe du chanteur des Rolling Stones se voit atteint par le persiflage, maladie d’autant plus honteuse qu’elle lui tombe dessus tardivement et que c’est son compère Keith Richards qui la lui refile.
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Dans ses mémoires (Life), le guitariste jette en pâture à l’opinion certaines considérations sur la taille du membre de Jagger, “le plus petit zizi que l’on puisse imaginer en ce bas monde”. Avouons que les motivations à faire de telles confidences nous échappent. Que Richards ait des comptes à régler avec Jagger et veuille les rendre publics est une chose. On n’accomplit pas quarante-huit ans de carrière sans que deux tels ego n’accumulent frustrations et rancoeurs.
Non, ce qui désole, c’est la bassesse du coup. Grand seigneur, Richards affirme que cette information lui vient de Marianne Faithfull, la petite amie de Mick dans les années 60. Même si on se doutait bien que le machisme fielleux de certaines chansons des Stones devait cacher quelque chose, que des textes aussi blessants que Stupid Girl ou Under My Thumb, aussi moqueurs que Bitch, servaient à se venger d’une humiliation quelconque, on n’espérait certainement pas voir nos réflexions être éclairées à la lumière des chiottes de la cour de récré.
Du coup, Jerry Hall, que Jagger a épousée après l’avoir piquée à Bryan Ferry, vient défendre la virilité de son ex. “C’est pas vrai, Mick est très bien monté. Keith est un jaloux.” On s’attend à ce que Bianca Jagger vienne déposer, et qu’un forum des groupies ayant eu un contact visuel ou autre avec le noeud de la discorde s’ouvre sans délai. Franchement, qui aurait pu penser que l’histoire du “greatest rock’n’roll band on earth” puisse s’achever comme une chanson de Pierre Perret ?
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