La pochette de son parfait premier album représentait un être de sexe et d’âge indéterminés. Etait-ce Terry Lee Hale ? Difficile d’associer ce visage à la musique qui allait avec. Un peu de confusion, une image sans légende, ou le contraire, c’est toujours bon à prendre. Son successeur dissipa abruptement le (petit) mystère : cette […]
La pochette de son parfait premier album représentait un être de sexe et d’âge indéterminés. Etait-ce Terry Lee Hale ? Difficile d’associer ce visage à la musique qui allait avec. Un peu de confusion, une image sans légende, ou le contraire, c’est toujours bon à prendre. Son successeur dissipa abruptement le (petit) mystère : cette fois, c’était bien lui, vieux et buriné, comme il se doit. Frontier model fut un déchantement. De moins en moins song, de plus en plus writer et nettement plus banal. Deux magnifiques chansons tout de même, in extremis, prouvaient qu’on n’avait pas eu tout à fait tort. Ayant épuisé avec les deux premiers albums toutes les sortes de surprises répertoriées, la bonne et la mauvaise, qu’attendre de ce troisième disque où l’instrumentation se résume souvent à une guitare sèche ? Monochrome et dominé unilatéralement par cette voix mélancolique, Tornado Alley mérite pourtant un peu de patience. L’occasion de sauver quelques ballades passées sans prévenir d’ennuyeuses à obsédantes et une lugubre merveille, Like Raymond Carver, à glisser impérativement dans la trousse de premiers soins.
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