Electro-classique en 2004, l’Allemand revient avec un mix idéal. S’il y avait encore besoin de s’en convaincre, Superpitcher est l’électronicien le plus passionnant et le plus élégant du moment. Non seulement son premier album Here Comes Love arrache encore des larmes près d’un an après sa sortie, mais la nouvelle sélection mixée par le producteur […]
Electro-classique en 2004, l’Allemand revient avec un mix idéal. S’il y avait encore besoin de s’en convaincre, Superpitcher est l’électronicien le plus passionnant et le plus élégant du moment. Non seulement son premier album Here Comes Love arrache encore des larmes près d’un an après sa sortie, mais la nouvelle sélection mixée par le producteur allemand démontre autant son bon goût que sa pertinence en matière de suivi de l’actualité electro, tout en confirmant sa dextérité dans l’art du mix.
Fer de lance du label Kompakt, qu’il a contribué à faire émerger aux côtés de son patron Michael Mayer, il construit son mix comme un circuit de montagnes russes, démarrant en douceur sur le mélancolique Spark de Lawrence pour se clore sur la bucolique La Ritournelle de Sébastien Tellier. Entre les deux, Superpitcher enquille une impeccable série triée sur le volet parmi les meilleurs maxis sortis outre-Rhin ces derniers mois : Michael Mayer (Lovefood revu par une moitié du duo Closer Musik), Superpitcher lui-même (Happiness magnifié par Lawrence), l’étoile montante DJ Koze avec son émouvant Let’s Help Me et le producteur techno Triola, déjà auteur d’un bel album ambient. Le mix visite aussi le voisin de Cologne, Traum, avec le single Dinamo de l’Anglais qui monte, Nathan Fake, ou l’Allemand Oliver Hacke. Il s’arrête ensuite à Francfort avec Max Mohr de la maison Playhouse, et enfin à l’auberge munichoise International Deejay Gigolos avec les Psychonauts et leur hymne synthétique World Keeps Turning. Superpitcher a aussi retenu Wurz und Blosse, morceau à la basse colossale du duo Whignomy Brothers.
Que le non-initié fasse confiance aux ingrédients et à la recette du chef : ce disque magique rime autant avec sensualité qu’humanité pour une vision du dance-floor tout en finesse.
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