Gerald Simpson nous a habitués à des variations d’expérimentations sonores. Figure incontournable de l’arrivée acid aux côtés de 808 State, mais aussi du côté de Chicago, A Guy Called Gerald est également un précurseur des rythmes drum’n’bass mélodieux et sensuels avec les 4 Hero. Hors de la mouvance electro minimale de Berlin, où il vit […]
Gerald Simpson nous a habitués à des variations d’expérimentations sonores. Figure incontournable de l’arrivée acid aux côtés de 808 State, mais aussi du côté de Chicago, A Guy Called Gerald est également un précurseur des rythmes drum’n’bass mélodieux et sensuels avec les 4 Hero. Hors de la mouvance electro minimale de Berlin, où il vit depuis quelques années, To All Things What They Need, son septième album, est le carnet de voyage d’un globe-trotter nostalgique et solitaire. Comme si Gerald Simpson avait ressorti de ses vieilles machines les nappes acides de Madchester en leur insufflant les charlestons scintillants rappelant ceux d’Underground Resistance.
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Et comme si faire un disque breakbeat ne suffisait plus, les tempos 4/4, les beats saccadés et les pinceaux jazz s’enchaînent avec harmonie. On plane beaucoup, on se laisse caresser d’atmosphères douces, quelques mots d’Ursula Rucker ou Finley Quaye suffisant à accentuer les frissons. La petite vidéo bonus où des légendes comme Derrick May, Ed Rush, DJ Krust ou LTJ Bukem font part de leur admiration pour Gerald Simpson rappelle que A Guy Called Gerald est sans doute l’un des plus beaux caméléons de la musique électronique ? tendre, discret, ingénieux et rayonnant.
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