Avec leurs dégaines impossibles de seconds rôles dans Il était une fois la révolution, les Irlandais de Republic Of Loose ont, comme leur nom peut l’indiquer, bâti leur république autour d’un hymne : le Loser de Beck. Gloutons de sons et d’expériences, ces vauriens ont visiblement eux aussi été très intimes de toutes les musiques […]
Avec leurs dégaines impossibles de seconds rôles dans Il était une fois la révolution, les Irlandais de Republic Of Loose ont, comme leur nom peut l’indiquer, bâti leur république autour d’un hymne : le Loser de Beck. Gloutons de sons et d’expériences, ces vauriens ont visiblement eux aussi été très intimes de toutes les musiques que leur album s’amuse à combiner (jusqu’à fatiguer) : le groove rigide des Talking Heads, le funky radieux de Sly Stone, le soft-rock biscornu de Todd Rundgren, le rhythm’n’blues fiévreux de Dr. John, le hip-hop sensualiste des Neptunes’
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Et comme, en plus, les Dublinois ont longtemps tourné avec les Fun Lovin’ Criminals, ils ont aussi parfaitement assimilé leur nonchalance branleuse, leurs mauvaises manières sur le dance-floor. Alors bien sûr, cette Republic Of Loose, dont la constitution emprunte aussi ouvertement ses fondamentaux aux musiques américaines, est éternellement condamnée à n’être qu’une république bananière. Elle ressemble ainsi au Groland : un pays satellite, absurde et déconneur, où l’on vient oublier la véracité en dansant avec des sombreros sur du spaghetti-funky.
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