Ce power trio pas comme les autres (sous-volté mais hypersensible) compte parmi les groupes américains les plus attachants apparus ces dernières années. Ceux qui les découvrent aujourd’hui ne vont pas tarder à se rendre compte que contention peut ardemment rimer avec palpitation, que la somnolence voulue peut être une zone d’intenses perturbations bien davantage qu’un […]
Ce power trio pas comme les autres (sous-volté mais hypersensible) compte parmi les groupes américains les plus attachants apparus ces dernières années. Ceux qui les découvrent aujourd’hui ne vont pas tarder à se rendre compte que contention peut ardemment rimer avec palpitation, que la somnolence voulue peut être une zone d’intenses perturbations bien davantage qu’un prélude au sommeil. Ils auront vite fait ? dès l’introductif Sunflower ? d’identifier de quel bois Zak Sally, Mimi Parker et Alan Sparhawk se chauffent ? et nous réchauffent l’âme. Ce bois c’est celui, crépitant, dont se nourrit le feu sacré, celui sans lequel rien d’authentique ne se crée, celui qui, sans relâche, brûle à l’intérieur des albums de Galaxie 500, Edith Frost, Spain ou encore Cowboy Junkies à leur meilleur. Things we lost in the fire ravive le débat au niveau où Secret name l’avait hissé, c’est-à-dire plutôt haut. Durant cinquante-trois enveloppantes minutes, avec un souci presque maniaque d’élégance concise, les trois compères s’astreignent à suspendre dans l’air de fastueuses cathédrales de sons, d’autant plus chérissables que périssables.
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