Un large ensemble musical (re)formé, This Immortal Coil, salue le duo anglais expérimental en signant un disque ample et spectral.
Impulsé en 1983 par John Balance et Peter Christopherson, le groupe anglais Coil a achevé son aventure à la mort de Balance en 2004. Pléthorique, sa discographie suscite un culte fervent à travers le monde. En France, Stéphane Grégoire, fondateur du label Ici, D’Ailleurs…, compte parmi leurs fans ultimes. Ensemble musical créé à son initiative, This Immortal Coil – incluant notamment Yann Tiersen, Bonnie ‘Prince’ Billy, Yael Naim et Sylvain Chauveau – a publié en 2009 The Dark Age of Love, un album de reprises de Coil, couvert d’éloges par Christopherson (mort peu après, en 2010).
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Près de treize ans plus tard, le groupe réapparaît, largement transformé. On trouve seulement deux des membres du projet initial (Matt Elliott et Christine Ott) dans cette nouvelle mouture. S’y ajoutent, entre autres, David Chalmin, Shannon Wright, Gaspar Claus, le groupe norvégien Ulver, Aidan Baker et deux membres du groupe italien expérimental Zu.
Lumière crépusculaire
Ainsi composé, l’aréopage – à géométrie variable suivant les morceaux – a enregistré The World Ended a Long Time Ago. Alliage de postrock atmosphérique, de musique néoclassique, de cabaret gothique et de BO de film fantastique, l’album retraverse en dix étapes l’univers fascinant de Coil et irradie tout du long une intense lumière crépusculaire où se détache, à mi-parcours, le magistral diptyque A White Rainbow et Magnetic North.
The World Ended a Long Time Ago (Ici, D’Ailleurs…/L’Autre Distribution). Sortie le 9 décembre.
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